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K2
1 mai 2008

9

NINE LIVES est le titre du nouvel album de Steve Winwood.

(Si vous ne connaissez pas ce musicien, je vous renvoie à une chronique ici-même.)

9lives

Reçu cette semaine, voici les impressions, quelques écoutes plus tard...
On retrouve pleinement aussi bien les qualités de Winwood chanteur et musicien que la direction musicale "réorientée" avec les années 2000, c'est-à-dire des compositions issues de l'improvisation ou des jams en studio, des enregistrements en live sans recours exclusif aux machines.
L'échec artistique de l'album de 1997 "Junction Seven" qui était bouffé par les synthétiseurs et les programmations pour des morceaux peu inspirés a provoqué une saine réaction chez Winwood qui a tout nettoyé.
Il a repris l'orgue Hammond, ses guitares, il s'est entouré de musiciens brillants (guitares, percussions, sax) pour jouer sa musique, sans schéma préconçu. Tout est vrai, joué par des vrais musiciens. Et ça s'entend.

C'est comme s'il avait pris enfin pleinement conscience de son immense talent, qui n'a besoin d'aucune béquille.
Multipliant les concerts et les collaborations, il a notamment retrouvé Eric Clapton en début d'année 2008 au Madison Square Garden pour plusieurs soirées exceptionnelles.
La joie de jouer sur scène est communicative, y a-t-il  quelque chose de plus important finalement ?

L'album de 2008 est est un bel exemple, avec ses ambiances toujours chaleureuses où blues, rock, jazz, soul, et rythmes latinos nous entraînent sans se la jouer, sans effets gratuits ou démonstratifs, non ...juste la musique.
C'est vraiment du pur Winwood, je n'en vois guère d'autres capables de mêler autant d'influences pour une musique inimitable. Juste la simplicité des grands et l'évidence du talent.

I'm not drowning / très bonne ouverture sur un riff de blues en boucle, morceau irréprochable qui s'insinue lentement dans l'esprit.
Fly / très très grand morceau, apaisé, serein, une voix profonde et magnifique, toute l'instrumentation au top, un solo de sax pour finir...immense. Le phare de ce disque.
Raging Sea / morceau mené principalement à la guitare acoustique par Jose de Almeida Neto
Dirty City / bon morceau avec en prime un solo de Clapton (invité), pas mal mais j'ai toujours préféré Winwood à la guitare à "Dieu" lui-même, guitariste - à mon avis- un peu surestimé.
We're all looking / le morceau de transition, moins intéressant, plus passe-partout...
Hungry Man / belles inflexions musicales un peu afro-world sur ce titre mais juste ce qu'il faut, pour chanter la faim dans le monde : bien.
Secrets/ deuxième titre plus ordinaire ( voir We're all looking)
At times we do forget / titre construit sur l'orgue Hammond qui le colore chaudement en alternance avec les percussions et autres congas, une réflexion assez large sur la fraternité dans le monde.
Other shore / très belle conclusion "soul" , une ballade où la voix de Winwood fait merveille, tous les instruments qui colorent l'album étant là aussi. 
fly
Voilà, encore un très bel album d'un musicien discret et élégant à la fois, indiscutablement sous-estimé.
Il appartient à la "bright side" de ma discothèque, cette section "non torturée" qui est tout simplement agréable, paisible, parfois évidente ...
Enfin, je retrouve toujours Winwood avec grand plaisir puisque c'est un goût musical partagé avec "my wife", et cela n'a pas de prix !

 

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  • description courte (d.c) déconnologie combinatoire (d.c) discontinuité contradictoire (d.c) définition compliquée (d.c) distorsion cohérente (d.c) dispositif caustique (d.c) discrète concision (d.c) double-cloison (d.c) diverses chroniques (d.c)
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