brut...

J'aime beaucoup les sondages.

Leur organisation sans faille. Leurs échantillons représentatifs. Leur caractère rigoureux si ce n'est rationnel. Leur utilisation et leur interprétation. Qui donnent des enseignements fiables, précis, fins, subtils.

De véritables pierres de touche destinées à donner des repères - que dis-je - rappeler les vraies valeurs dans notre monde si agité, si confus, si complexe.

Ce que j'apprécie le plus - je devrais dire : j'adore - c'est que les sondages ne sont absolument pas instrumentalisés. Au grand jamais ils ne permettent une superbe manchette à la Une des quotidiens pour faire vendre, jamais non plus ils n'ont pour fonction de manipuler ou de déstabiliser en instillant inquiétude, angoisse, anxiété, peur...

Jamais.

Et, pour terminer cet hommage inconditionnel à ce qui constitue sans aucun doute le meilleur et le plus fiable des instruments de diagnostic de l'état de nos sociétés, je n'aborderai même pas (car ce serait trop long) la qualité constante et toujours réaffirmée des thèmes abordés et des questions posées. Vous l'aviez sans douté déjà compris. 

Non, je me contenterai de vous livrer brut ce sur quoi je suis tombé par hasard il y a quelques jours :

60 % des Français ont peur de devenir SDF.

J'ai cru pouvoir en tirer spontanément que 40 % des SDF ont peur de devenir Français. A méditer, non ?