Summer of Love 67
Arte 20h45, mardi 3 juillet...
L'été d'Arte sera placé sous le signe des 40 ans du Summer of Love.
Hier soir, j'ai revu avec plaisir le film de Mike Nichols avec un Dustin Hoffman juvénile, une Anne Bancroft séduisante, et Katerine Ross charmante. Bien dans leurs personnages.
Ce film possède une fraîcheur acidulée et un rythme alerte quand tant d'autres films de cette époque semblent lourds, lents et empesés. Sa force tient sans doute dans l'histoire - éternelle -, et dans l'air du temps qui y fut capté sans s'appesantir sur un message de liberté anti-bourgeois trop dogmatique. Personne n'est méprisé dans ce film qui n'est jamais ridicule, reste proche des personnages et de leurs sentiments, toujours. Une réussite.
La musique folk-rock de Simon & Garfunkel est parfaitement intégrée au film, elle est tout sauf décorative, le choix de chansons et leur agencement est particulièrement adapté.
Bref, ce fut un bon moment, avec beaucoup de légèreté, une touche de mélancolie, et, pour le fond, la sensation agréable que le sentiment de libération, de liberté qui traverse le film évolue et devient de plus en plus fort et irrépressible.
Comme si Ben avait compris qu'il ne doit pas laisser passer sa chance maintenant, là, sans se préoccuper de l'après.