5 janvier 2006
QUAND JE PENSE...
Quand je pense que ce pourri
S’est permis une remorque
Déplacée sur mon goître
Quand je pense qu’il a réussi à se faux-filet
Et que je n’ai pu l’enguirlander
Comme un vulgaire betteravier
Quand je pense à sa face d’huître
Les mots auraient fusé pour le moucher
De quoi plancher à l’Académie !
Quand je pense que sa virgule,
Le chien qu’il tenait en lys,
S’est permis de lâcher un gaz
À regretter les scrofulaires
Quand je pense à ce con mondial
La gonzesse qui lui sert de chaufferette
Intuitu personae
Ne peut être qu’une croûte en string
Quand je pense
à ce que je pense
Peu de chances
que je devienne kantien
(en gras, les mots imposés)
note : texte publié à l'origine dans SABIRS- ateleir d'écriture OULIPIEN.
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