le thon monte
Avec la crise de la pêche, on s'aperçoit qu'il est difficile de ramener quelque chose de valable dans ses filets. Alors du coup, au milieu des vieilles boîtes de conserve, des bouteilles en plastique, des emballages divers, dès qu'il y a os à ronger, on ronge.
Et chaque jour qui passe voit la connerie monter en puissance et en épingle.
Sur Georges F***, je vais juste dire qu'il est dommage, UNE NOUVELLE FOIS, de régler (ou feindre de ...) le problème par le petit bout de la lorgnette.
Je citerai, car je partage l'analyse, un début et une fin d'article chez ACRIMED, le lien sur l'article complet étant ici.
L'intro :
" On peut n’éprouver aucune sympathie particulière pour le personnage, et
encore moins pour ses sorties fracassantes et ses déclarations ambiguës
(souvent perçues comme xénophobes , sans faire dire n’importe
quoi à propos de ces dernières. On peut condamner sa politique (comme
nous l’avons fait, par exemple, de ses agissements à l’égard de la
presse locale, notamment lorsque celui-ci mettait le principal quotidien
régional, Midi Libre, sous pression, sans se sentir
obligé de lui faire dire autre chose que ce qu’il a dit…
La conclusion :
"S’il y a bien une casserole que le président de région du Languedoc
Roussillon ne devait guère penser avoir à supporter, c’est bien celle
d’avoir tenu des propos antisémites. Dans le raz-de-marée médiatique,
il ne s’est trouvé aucun grand média pour rappeler, comme l’a fait Alain
Gresh sur le site du Monde Diplomatique, que, à de nombreuses
reprises, Frêche a prononcé son attachement à l’Etat d’Israël et à sa
politique, et aux juifs en général (étant entendu qu’être sioniste n’est
pas nécessairement un gage de non-antisémitisme...). A notre
connaissance, seul le site Rue 89 est revenu sur ces prises de
position.
Economiser l’accusation d’antisémitisme pour le combattre
réellement ? Le dernier souci des professeurs médiatiques de bonne
conscience."
Là, c'est clair, G F est tout sauf agréable et sympathique. On est dans la litote euphémistique ...Le côté potentat ou despote semble avéré. Quant à la conclusion, ce que l'on voit bien, une fois de plus, c'est qu'on ne le combat pas sur le terrain approprié.
Pourquoi n'est-ce pas là-dessus qu'il est combattu ?
J'ai une idée...
pas vous ?