Festival
Chinon en Jazz, pour la 4e année d'affilée.
Cela peut paraître routinier, non, c'est un rendez-vous. C'est comme retrouver de bons amis. C'est rester présent et encourager les organisateurs. Et puis la programmation change aussi.
C'est aussi un moyen de voir que ce festival - organisé par le Petit Faucheux (Tours) tient la route, s'installe, persiste et évolue dans ses choix.
Et c'est aussi une ambiance découverte, une ambiance vagabonde et itinérante, où l'on commence à capter dans l'air un vrai parfum de vacances.
Ce samedi, troublé une grosse demi-heure par une belle averse, fut un bon moment, entamé par un pique-nique, au bord de la Vienne , avec les copains qui participent aux festivités régulièrement aussi.
Déambulation dans la centre avec un orchestre de cuivres très sympathique Balkan Brass Band
qui nous a offert une musique joyeuse et bien en place. Puis un petit moment avec les élèves du conservatoire qui ont travaillé sur des pièces - difficiles- de Carla Bley, avant d'aller écouter un quatuor de trombones, "dans les quartiers" comme on dit,
mais qui nous a laissés sur notre faim, est-ce l'instrument , les compositions, bref mitigé.. Ce fut le moment de se planquer en laissant passer l'averse avant de rejoindre le centre pour une bière !
Et puis la soirée fut très agréable, en dehors d'une température qui se mit à baisser, ce qui nous mettait loin du mois de juin... Il fallut jongler un peu avec les courants d'air de la Collégiale.
Voici la scène avant le démarrage des concerts :
Signal to Noise, quartet saxes/clarinette, contrebasse, batterie, claviers pour ouvrir : des passages intéressants mais globalement des compositions un peu faibles qui avaient du mal à nous accrocher.
Little Big Mao, la Grande Campagnie des Musiques A Ouir, emmené par le batteur Denis Charolles, nous conduisit vers des terrains plus intéressants à notre goût, en interprétant des morceaux diversifiés, avec un bel engagement et un humour constant. Cela transparaissait dans les compositions et l'interprétation, sept musiciens -trompette, trombone, clarinette, saxes divers et orgue hammond - sur scène à la fois puissants et fins. Le batteur joua même du gravier, de l'arrosoir, mais sans que ce soit une posture : c'était bien en place et à sa place à chaque fois.
Bravo. Groupe soudé qui fut ovationné par le public : mérité.
Une belle soirée en conclusion d'une bonne journée consacrée au spectacle vivant, avec la possibilité de prendre son temps, d'écouter, bref... vivre et échanger tranquillement.