E comme Europe

Temps difficiles.
Si j'avais pu imaginer un jour qu'il me serait aussi difficile de savoir quel bulletin glisser dans l'urne.
Campagne, si l'on peut lui donner ce nom, sans la moindre envergure, avec les médias dominants fossilisant l'ensemble, nous enlisant dans la médiocrité.
Et puis, le "choix" ... Essayer d'être positif ? Arrêter peut-être de se lamenter.
Ne pas perdre de vue - et ça je ne l'ai jamais envisagé une seconde - qu'il faut se déplacer, il faut y aller.
Ne pas perdre de vue- et ça je ne l'ai jamais fait (même en 2002, 2e tour présidentiel) - que je ne mettrai jamais un bulletin de droite dans une urne. C'est comme ça.

Ensuite, oui, choisir un bulletin, ce qui représente un acte extrêmement délicat au point où nous en sommes. En observant l'état de ce qu'on appelle par facilité "la gauche"...

J'ai hésité longtemps entre blanc et blanc, toute la semaine.
Et puis, les choses se sont éclairées dans la nuit semble-t-il. Beau paradoxe, une lumière dans la nuit...
Ce matin j'ai su ce que j'allais faire.
Je me suis dit, il y a quand même des gens qui continuent à mettre des bulletins U*MP dans les enveloppes.
Malgré tout.

je me suis dit finalement que - malgré tout - j'allais mettre un bulletin P*S dans l'urne.

Et c'est ce que j'ai fait.
Et on verra bien. 

Comments

[K]

Dasola > ça va tourner à abstention piège à cons...
Anne > décidément, on doit être un peu benêts, non ??? ;)

[Anne]

Oué. Pareil. Et paf, le chien...

[dasola]

Bonsoir, et malheureusement, le P*S ne semble pas avoir réuni les suffrages escomptés. Et d'ailleurs, une fois de plus c'est surtout le taux d'abstention qui est dramatique. Bonne soirée (quand même).