Et si ça bougeait ?

Un peu ?
J'ai repris, bien longtemps après la campagne électorale pendant laquelle je l'avais un peu suivie, le chemin de l'émission d'Yves Calvi "MOTS CROISES" l'autre soir tard sur France 2, et je dois dire que j'ai noté une certaine liberté de parole et de ton qui m'a l'air de refaire surface.
Pas de cadeau véritablement pour analyser et faire le point sur le "Sarkoshow". Différents sujets sont passés au crible et on se donne le temps, c'est pas mal.
Chacun est bien sûr resté dans son registre politique mais je dois dire que Jean-François Kahn a fait le spectacle (rigolo, même si c'est aussi la limite de l'exercice) par sa franchise, son absence de détour ; Montebourg , toujours moitié intéressant moitié agaçant, a eu quelques réparties franchement réussies ; Philippe Manière directeur de l'Institut Montaigne, un think tank de droite créé par Claude Bébéar ancien patron d'AXA, a été "juste" ce qui m'a agréablement surpris.
Et, en toute subjectivité de ma part, Nadine Morano, porte-parole de l'UMP a allégrement pédalé dans la semoule, je crois même que les autres débatteurs étaient à la limite de la pitié pour la pauvre fille tenue de jouer le rôle de la cruche de service... Gênés par ses contorsions obligées... (L'UMP devrait envoyer un mec la prochaine fois pour que les hommes se ridiculisent aussi genre Lelouche ou Devedjian par exemple ! Mais la parité ils connaissent pas trop...)
En effet, comment justifier l'injustifiable de cette politique ? Comment expliquer qu'on a appris une info (ex: plus de pub sur la télé de service public)  pendant la conférence de presse ?
A l'impossible nul n'est tenu, dit-on. Alors pourquoi et à quoi tiennent-ils ?