19 novembre 2007
Langage...ment
D'un côté, dire que des rafles sont organisées lorsqu'on s'en prend à des familles de sans-papiers est un abus de langage.
D'un autre côté, traiter un gréviste de preneur d'otages ce qui l'assimile objectivement à un terroriste ne pose pas question.
Dans les deux cas, le terme choisi à dessein est connoté, bien sûr.
Mais... voilà, sur deux exemples parmi tant d'autres, le tableau édifiant du monde où nous vivons, où ce qui compte, c'est de minimiser ce qui arrive aux plus faibles, et de dramatiser ce qu'ils peuvent faire pour essayer de se faire entendre.
On appelle ça l'égalité, inscrite aux frontons de nos mairies, paraît-il....
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