mois(son)s
L'été, comme souvent, me permet de revisiter certains albums, je prends le temps de fouiner dans la cédéthèque, ne serait-qu'en la rangeant... déjà, pour commencer !
N'allez pas croire que je n'ai fait que du neuf avec du vieux, ou du rattrapage... Non, il y a quelques pépites nouvelles que j'ai découvertes. Les voici, la "moisson" a été bonne.
Très bel album, contrebasse solo, on ne s'ennuie pas une seconde ! De belles compositions, la vitalité du jeu de Tchamitchian, et ce qui ne gâte rien, un livret contenant une interview où, morceau par morceau, le musicien explique de façon lumineuse ce qu'il a voulu faire.
Bel album aussi que celui du trio Das Kapital, avec un musicien jusqu'ici inconnu Daniel Erdman, saxophoniste. Hasse Poulsen et Edward Perraud (respectivement guitares et percussions) sont à leur meilleur, dans un disque qui remet à l'honneur les musiques de Hanns Eisler.
Belle surprise que celui-ci, reçu de façon inopinée, on y retrouve Claude Tchamitchian (son label produit le disque). Eric Watson au piano, Elise Caron, toujours excellente au chant, Régis Huby au violon complètent le quatuor qui nous propose une musique recherchée et sensuelle à la fois. Une belle dynamique tout le long. Très bien.
On retrouve Hasse Poulsen dans cet album avec Guillaume Roy au violon et Bruno Chevillon à la contrebasse. Très aride, très abstrait, sans complaisance, un album difficile à appréhender qui délivre au fil des écoutes ses trésors en apesanteur.
Voilà en quelques lignes rapides le contenu de cette moisson !