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K2
12 juin 2007

Chinon 2 & 3 juin 2007

Diversifié, festif, inégal et aventureux.
Voilà quels pourraient être les "clés" du festival Chinon en Jazz 2007.
La diversité permettant à chacun de s'y retrouver, d'aller à la rencontre et à la découverte.

épisode 1, samedi

sibel_1

Le trio Sibel (guitare contrebasse violoncelle) nous a proposé une musique sans doute trop intimiste pour prendre sa pleine expression en extérieur mais aux qualités indéniables dans des climats tour à tour bucoliques ou mélancoliques.


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Deux moments plus festifs (samedi 18 h et dimanche midi) avec la Palma de Reus, une fanfare melting "potes" qui, à mon sens, manquait un peu de cohésion. Mais très sympa, se déplaçant au milieu des gens, allant même jouer pour un gamin à sa fenêtre, ce fut bon enfant. Une bonne transition vers une bonne bière fraîche en terrasse !

La soirée s'enchaîna à la Collégiale Saint-Mexme avec petit repas sur le pouce, petite assiette, coup de rouge grâce à la guinguette du coin. Bref, un vrai parfum de farniente, avec une météo décidément clémente. 

hugues_1

Hugues Vincent.

20h, annoncé comme "violoncelle solo", Hugues Vincent se révéla un véritable fou furieux de la console,  des samplers, des boucles, du mixage... En résumé, une performance, pas moins de 45 minutes où tout y passa question registres, beaucoup d'inventivité et, pour moi, un excellent moment. Nous avons d'ailleurs retrouvé le garçon -fort sympathique au demeurant- sur tous les autres concerts où il n'a jamais résisté bien longtemps avant d'aller donner un coup de main efficace aux différents metteurs en sons !

X_ray_1

Jean-Luc Cappozzo

21h30 environ, à l'approche de la nuit, arrivée de X Ray Pop, groupe tourangeau qui avait prévu d'inviter des musiciens du festival. Et donc Hugues Vincent fut de la partie (vraiment au violoncelle cette fois !)ainsi que Jean-Luc Cappozzo à la trompette. Nombreux sur scène les X Ray nous ont proposé une musique "métissée" electro blues s'appuyant sur une base basse-batterie vraiment trop binaire pour ne pas nous lasser. De bonnes choses pourtant avec une chanteuse pleine d'énergie, bougeant bien, Charlotte Barfuss,  à la voix aux multiples facettes, même si une petite "fixette" Bjorkienne ( sauf erreur...) a fini par me fatiguer. Important handicap également le son qui était trafiqué en permanence ( écho, échantillonage, etc...) résonnait énormément dans la collégiale, ce qui  nous amena à sortir pour écouter et constater que ça passait mieux comme ça.

x_ray_2

X Ray Pop

Nous avions envisagé de camper du samedi au dimanche, mais...le beau temps, juste revenu pour le festival, nous semblait insuffisamment installé, et pour tout dire, nos dames craignaient une certaine fraîcheur nocturne...
Donc "Bonne nuit et à demain, on passe vous prendre en fin de matinée pour le pique-nique en bord de Vienne !"

épisode 2, dimanche

Dimanche, le beau temps monta d'un cran encore, ainsi que la température même s'il faisait lourd.

Moment décontracté sur le coup de midi, au camping de Chinon, avec le retour de Palma de Reus donc, ambiance pique-nique, avec le verre de Chinon offert (santé !) et une petite brise agréable qui nous incita à prendre notre temps et pour manger un peu sur le pouce et pour discuter et écouter la musique tranquillement.
Vers 13h15 le 2e groupe Les Fiers Mongols se présenta et nous distilla une musique plus que cuivrée, avec orgue de barbarie en prime, humour incorporé sur des reprises de Led Zeppelin , pas moins ! Y sont passées entre autres Black Dog et Stairway to Heaven, revisitées sans faille dans des versions alternatives plus que sympathiques.

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Quelques Fiers Mongols

Un groupe ne se prenant pas au sérieux, qui mit une chaude ambiance, allant jusqu'à sacrifier un chou à la hache (!) avant d'offrir à certains spectateurs de partager la soupe avec eux !

Un peu après, nous retraversions le pont pour rejoindre les hauteurs, tout près de l'enceinte du château. Nous y attendaient les trois Mineral Paradoxe à savoir Bruno Wilhelm (sax tenor et alto) Arnault Cuisinier (contrebasse) Edward Perraud (batterie). Installé dans un square, le trio n'a pas tardé à décoller, sous un soleil de plomb.

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Mineral Paradoxe

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45 minutes de modernité enthousiasmante, complexe parfois certes, mais d'une vitalité incroyable. Improvisation à fond, pas de trame mélodique, des musiciens complices qui s'appellent et se répondent en permanence, un sens éprouvé de l'écoute...J'ai personnellement vécu mon sommet dans ce festival.

Retour en descente dans le centre pour une bonne bière fraîche (soleil de plomb oblige !) puis un passage de nouveau à la Collégiale où jouait l'ensemble DIAGONAL emmené par Jean-Christophe Cholet (piano, direction). Composé de 6 cuivres, plus un accordéon et d'une rythmique contrebasse batterie, ce groupe a progressivement densifié et musclé sa musique pour terminer par 3 ou 4 morceaux excellents en composition comme en dynamique, avec des cuivres magistraux qui ont déchiré comme il le fallait. Un groupe bien en place et une sonorisation qui, cette fois, ne partait pas vrille en résonnant outrancièrement.

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Certains cuivres de DIAGONAL

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Les mêmes avec l'accordéon , le piano.

Un rappel plus tard et il était temps de regagner SONGS FOR SWANS, juste la rue à traverser, en face dans un jardin privé vert et ombragé.

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Glen Matthews (voix) Denis Colin ( clarinette basse) Didier Petit (violoncelle) Pablo Cueco (zarb = percu)

Dans ce cadre verdoyant, un bon nombre de spectateurs s'étaient rassemblés et ce fut une agréable conclusion pour le Festival. Le point fort de Songs For Swans est son instrumenation originale qui sert d'écrin à une perle, la voix soul de Gwen Matthews, très expressive et flexible. Le set est assez convenu, à la fois très pro mais aussi bon enfant, alternant instrumentaux et chansons, le groupe nous a proposé diverses reprises (dont Jimi Hendrix) avant un  dernier morceau OHIO du grand Neil Young bien emmené avec la complicité du public. Sans toucher au génie, le moment a été très appréciable, offrant un bon final à ce cru 2007.

La suite très certainement en 2008 !

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