In Camera - cd
Huis clos.
Exploration
et expérimentation. L'introspection profonde alliée à une recherche de
fond musicalement. Des paroles traversées de fulgurances indélébiles.
La violence jusqu’à la démence, l'enfermement.
Musicalement, des synthétiseurs et des orgues (harmonium) au service de la rage et de l’apocalypse.
Des
morceaux indépassables.
Ferret et Again sont étonnament calmes mais
regorgent d’une anxiété et d’un désespoir « rentrés »...
Faint-Heart
sublime (la Peel session en livrant une version fantastique), The Comet
hallucinant, un Tapeworm déchiqueté, pour arriver presque
inéluctablement à Gog/Magog qui conclut l’album comme une urgence, une
nécessité impérieuse, et peu importe s’il y a encore quelqu’un… car PH
va au bout du bout d’un tunnel en fusion.
Un album maudit ? glauque ? morbide ?
Non, une véritable pierre philosophale de l’édifice hammillien.
Peter Hammill - 1974- In Camera /version "remasters" 2006 chez Emi/Virgin