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K2
9 février 2006

Fool's mate - cd

Fool’s mate (Peter Hammill solo 1971)

Pochette bigarrée bien dans l’époque, truffée de références, un vrai bric à brac, bon…pas franchement une réussite (comme souvent) :) 

fool

Il me semble qu’il y a un point déterminant pour cet album, c’est le « QUAND, A QUELLE EPOQUE » on le découvre par rapport aux autres disques qu’ils soient solo ou VdGG.

Le meilleur qu’il puisse lui arriver c’est dans l’ordre chronologique, et ça ne résout pas forcément le problème ! Disons que ça évite des comparaisons difficiles, car une écoute post-période 73/75 par exemple doit jouer nettement en sa défaveur.

Parce que l’album est plutôt « soft » ou « light » d’une part, et (pour moi) cet album d’autre part est victime d’un côté disparate, on est dans la collection de chansons qui part un peu dans tous les sens, chansons pour la plupart écrites dans les 3 ou 4 années précédentes.

Difficile d’accrocher, dans le format pop ou folk on a nettement mieux sans peine. Et musicalement rien de renversant, là encore disparate, plus ou moins intéressant ou achevé, bref à revoir !

Alors le positif, car il y en a, c’est un côté « archéologique » ou « historique » intéressant parce qu’on ne peut s’empêcher de déceler partiellement (à posteriori bien sûr) ce qui va fonder l’œuvre de Peter Hammill.

Une sérénité inquiétante, un fond de « menace » ou d’intranquillité…

Et finalement je ne retiens que deux pépites

VISION, chanson d'amour, romantique, inépuisable (qu’on rêverait avoir écrite non ?)

THE BIRDS, magnifique

et un accessit I ONCE WROTE POEMS qui préfigure certaines ambiances chameleoniennes (l'album solo qui suivit).


Vision - lyrics

I have a vision of you, locked inside my head;
it creeps upon my mind, and warms me in my bed.
A vision shimering, shifting
moving in false firelight;
a vision of a vision,
protecting me from fear at night,
as the seasons roll on, and my love stays strong.
         
I don't know where you end, and where it is that I begin.
I simply open my mind and the memories flood on in.
I remember waking up with your arms around me;
I remember losing myself
and finding that you'd found me,
as the seasons rolled on, and my love stayed strong.
         
Be my child, be my lover,
swallow me up in your fire-glow.
Take my tongue, take my torment,
take my hand and don't let go.
Let me live in your life,
for you make it all seem to matter.
Let me die in your arms,
so the vision may never shatter.
The seasons roll on;
my love stays strong.



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  • description courte (d.c) déconnologie combinatoire (d.c) discontinuité contradictoire (d.c) définition compliquée (d.c) distorsion cohérente (d.c) dispositif caustique (d.c) discrète concision (d.c) double-cloison (d.c) diverses chroniques (d.c)
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